Musique

HELLFEST 2025 - rencontres autour de l’écosystème du Metal

POULETTES SISTERS... Don’t mess with the POULETTES

Rencontre avec Anne Andréa, le phare des « Poulettes Sisters » (accompagnée de sa fidèle Kat, car il ne faut pas oublier que Batman n’est rien sans Robin !). Elle a créé une marque pour les femmes à tendance Metal ! Au travers de cette marque, Anne Andréa s’adresse à une communauté, fédérée par des valeurs communes, à toutes les Metalleuses qui forment le public Metal. Sous représentées il n’y a pas si longtemps, les femmes sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses dans les concerts et les festivals.
Anne Andréa veut dépoussiérer les clichés de Bimbos dans lesquels le public féminin a longtemps été enfermé. Dans le Metal, les femmes viennent comme elles sont, comme elles veulent. Leur corps leur appartient, elles ne subissent pas le jugement des Metalleux. Elles le montrent si elles le veulent, elles le cachent de la même façon. La seule chose qui compte, c’est qu’elles se sentent bien. C’est cette vision que les Poulettes incarnent, au travers de slogans pêchus, mais bienveillants. Au travers des punch line décalées, à l’humour noir et tendre.
Elle a aussi créé une association, « Poulette l’Assaut », que vous pouvez croiser en festival pour sensibiliser aux VSS, à la sécurité, à la sororité.

AWEN : Bonjour, c’est un plaisir de pouvoir vous interviewer aujourd’hui.
Ça fait longtemps qu’on vous croise dans les festivals. Vous faites partie de l’écosystème Metal, vous êtes aujourd’hui devenues une marque iconique. Vous assumez également un volet sociétal avec Poulettes l’assaut. Vous réinventez un féminisme bienveillant, solidaire et lumineux.

VIOLETTE : Pouvez-vous vous présenter, vous et la multitude de Poulettes qui vous accompagnent ? Elles sont d’assaut, elles sont votre team, elles sont vos clientes, elles sont Légion !

Anne Andréa : Bonjour, je suis ravie d’être avec vous aujourd’hui. Je vais vous présenter un peu « Poulette Sister ». C’est une marque de vêtements qui s’adresse aux femmes dans le métal et qui a été créée il y a six ans. Maintenant, c’est mon métier principal depuis trois ans. Je dessine à la base pour moi qui suis une métalleuse depuis mes 16 ans. Je ne trouvais pas ce qui me plaisait. Poulette Sister a regroupé beaucoup de nanas qui avaient apparemment les mêmes envies, les mêmes références que moi. Et les mêmes valeurs parce qu’il y a quand même des messages forts dans la plupart des produits que je propose. Des affirmations de femmes fortes, indépendantes qui aiment cette musique. Du fait qu’on soit dans la culture alternative et qu’on n’est pas Monsieur ou Madame tout le monde dans nos goûts. Et ça réunit des gens qui étaient un peu isolés, des nanas qui étaient un peu isolées avec les mêmes goûts. Et c’est ça, la force et la communauté qui se sont créées autour de la marque. Voilà, ça c’est Poulette Sister, c’est mon univers créatif, je ne me prends pas au sérieux, je rigole bien, mais en même temps je dis : j’existe, je suis ça et je suis une femme, je suis une métalleuse. Mais je ne suis pas les femmes qu’on montrait, allez on va revenir dix ans en arrière, où les seules femmes qu’on montrait dans le Metal, c’était les belles performeuses qui sont des Shows Girls, qui font du spectacle, mais ce sont ces Nanas qui écoutent cette musique tous les jours, toute l’année et qui sont mamans, infirmières, caissières, architectes, peu importe les métiers qu’elles font. Elles ne sont pas des Shows Girls à cracher des flammes sur le Hellfest notamment, on voyait ça il y a quelques années, on ne parlait que d’elles. Quand j’ai commencé à faire ma marque, je suivais un photographe qui s’appelle Seb, qui a une page qui s’appelle Human of Hellfest, qui à l’époque s’appelait Woman of Hellfest et il montrait en photo des festivalières sur le Hellfest. C’est Nanas qui l’écoutent tous les jours (le Metal). Pas que ces performeuses. Qui sont sublimes, je n’ai rien à dire, c’est juste qu’on ne montrait pas qui nous étions, on était sous-représentées. Et donc en fait, par mes créations, j’avais envie de dire, ben oui, mais nous, on est là. On n’est pas seulement avec des soutifs à pics, forcément. Peut-être que si tu nous croisais dans la rue, là tout de suite, du premier coup d’œil, à part une petite couleur de cheveux ou un tatouage qui pointe sous un t-shirt. Peut-être que tu ne verrais pas forcément qu’on écoute ça tous les jours. Et puis, en fait, ça a parlé à beaucoup, beaucoup de monde. Et la communauté des Poulettes s’est construite comme ça. À travers le petit logo qui est inspiré d’EMP, avec les cornes du métal que j’ai féminisé, avec des ongles rouges, avec un petit cœur noir. Et donc ce photographe, ça a fait match, en fait, au moment où j’ai fait ce design et au moment où je regardais ces photos et où je me suis dit, mais en fait, c’est moi et je suis sûre que je ne suis pas toute seule. Et la communauté des Poulettes, elle est née, voilà, la suite de ce pin’s avec ce petit logo où j’ai commencé à dire : Coucou, il y en a d’autres des comme moi, voilà, c’est devenu comme ça.

DORIAN : Votre marque est destinée majoritairement aux femmes, les Poulettes, mais vous avez également quelques articles pour les hommes, les barbus et les mini-Poulettes. Est-ce que vous envisagez de développer ces deux secteurs ? Je pense que vous pouvez y trouver une autre clientèle fidèle !

Anne Andréa : Alors j’ai commencé à faire des mini-poulettes parce que j’ai une fille de 9 ans et qu’elle était jalouse, elle voulait mes t-shirts, donc on a commencé à faire des duos mères-filles parce qu’elle traîne souvent dans l’atelier. Et puis je me suis dit, ben oui, mais en fait, voilà, si ma fille, elle en a envie, je pense qu’on va faire parler aux jeunes générations et leur dire que, ben, ta maman, c’est cool ce qu’elle fait, peut-être que tu as envie de lui ressembler. C’est un modèle. Et du coup, j’ai commencé à faire des t-shirts pour filles comme ça. Je cherche toujours le t-shirt que je vais faire pour les garçons. Je suis désolée, je n’ai pas encore trouvé l’inspiration qui me convient. Mais ça ne saurait tarder Pour ce qui est des hommes, on m’en a réclamé parce que les messieurs achètent pour leurs femmes, ils se retrouvent dans les valeurs de la marque et me disent c’est super cool ce que tu fais mais t’as rien pour nous. J’ai cherché longtemps et puis à un moment donné je suis sorti du film Barbie et j’ai dessiné le t-shirt Barbus, le support Crew des Poulettes Sisters. C’est parti comme ça et aujourd’hui Barbus, qui était un peu la blague sur le film féministe, qu’on tournait, détournait, je me dis ça passe ou ça clash et en fait c’est passé et ça a été adopté. Donc les Barbus ce sont les hommes qui supportent les valeurs qu’on a, les valeurs d’égalité. On a droit à une place pour tout le monde et ouais ces meufs dans le métal elles existent et on est content de qu’elles existent, on les respecte et puis on les aime et on kiffe. Du coup il y a quelques t-shirts mais je ne développerai pas de collection homme. Ce n’est pas le but. Faire un t-shirt, deux t-shirts, c’est cool parce qu’ils ont envie d’en faire partie et qu’on n’a pas envie de les exclure. Parce qu’on est ensemble, avant tout, et qu’en fait il n’y a pas de sexe pour être féministe, c’est juste qu’on demande à vivre bien ensemble.

AWEN : J’ai l’impression que la place des femmes dans le Metal progresse très vite et très fort. C’est presque un mouvement de fond, un changement sociétal. Sous représentées avant le COVID, elles forment aujourd’hui entre un quart et un tiers des spectateurs. Elles conquièrent aussi les groupes. Les femmes viennent comme elles veulent et surtout comme elles sont dans les évènements Metal. Comme les Metalleux finalement qui ont souvent été ostracisés et caricaturés dans la société. Vous accompagnez ce mouvement, mais pouvez-vous tenter de nous en apporter une explication ?

Anne Andréa : J’ai presque 45 ans et de ma génération, on est assez nombreux à écouter cette musique-là. Je pense qu’on existait, c’est juste qu’on ne parlait pas de nous. Moi, perso, je suis depuis toujours dans la communauté métal. Je ne me suis jamais sentie en danger, mais au contraire à être acceptée, de me mettre ce que je veux, vivre ce que je veux et vivre ensemble. Je trouve que ce vivre ensemble, il existait déjà en fait. Et peut-être que le fait d’avoir mis en lumière ces femmes et de les avoir réunies, ça a donné envie et ça fait oser d’autres. Et du coup, on est plus nombreuses, mais ce n’est pas grâce à moi. J’ai juste mis en lumière quelque chose qui était déjà là. Donc peut-être qu’on nous voit juste plus, mais peut-être qu’on était déjà là. Il y a 10 ans, on devait peut-être représenter 10-15%. Aujourd’hui, on est sur les 20-25%, je crois. En tout cas, c’est les chiffres que nous donnent Monsieur Charbonnier sur le Hellfest, sur les dernières années. Je crois qu’on est au-delà, un peu moins de 30% de femmes. Mais oui, je pense que dans ces dernières années le métal est aussi devenu plus ouvert. Plus Mainstream ce n’est pas vrai mais mieux connu, en tout cas, mieux représenté. Je pense que la com qu’il y a sur le HellFest, qu’on voit chaque année sur les grandes chaînes, à donner aussi peut-être aux gens envie de venir et de découvrir. Mais ouais c’est bien, c’est cool, ça réunit et on soit de plus en plus nombreuses.

AWEN : Avant le COVID, le HELLFEST faisait beaucoup de communication sur les cracheuses de feu, sur des femmes en tenus sexy. Il y avait sans doute un reliquat de vision « femme objet ». Cette représentation a cessé aujourd’hui. Les femmes sont beaucoup plus présentes, certaines ont gardé des tenues légères, d’autres affichent votre look Metal ou encore des tenues d’inspiration Médiéval Fantastique. Aucune ne cache ses formes, quelles qu’elles soient. Le Metal est-il en avance sur la société ?
Anne Andréa : Ah ouais, on aimerait bien, franchement. S’il y a bien un endroit où on se sent libre, de porter ce qu’on veut, comme on veut, et de ne pas être jugé ou regardé de travers, c’est bien dans notre communauté, et c’est cher à mes yeux. Et je pense qu’en 2013, quand j’ai fait mon premier Hellfest, je pense qu’à l’époque, j’étais comme beaucoup, un peu complexée. Tu sors en short, t’es en maillot, t’as un bourrelet qui dépasse. Et bien en fait, il n’y a personne qui regarde de travers. Pour toi, tout le monde s’en fout. Et t’as un espace de liberté. D’un coup, tu te dis putain, mais en fait, c’est ça mon utopie. C’est là où je me sens bien. Je ne suis pas jugée, je suis libre. Tout le monde est content, tout le monde est bienveillant, entre guillemets, la majorité, parce qu’il y a toujours des gens... Il y a toujours des connards, on est d’accord. Mais majoritairement, on est quand même dans une ambiance hyper bienveillante, et hyper agréable, et surtout, pas de jugement. En fait, tu peux faire un 46, te balader en short avec des nippies, personne ne viendra te dire quoi que ce soit. Au contraire, on va te dire, ouais, meuf, tu es trop belle, quoi. Vas-y, assume-toi. Et je comprends que les gens déprime après les festivals, parce qu’on retourne dans une société où, en fait, si tu n’es pas avec moi, tu es contre moi. Tu es regardée, tu as les réseaux sociaux qui empirent ces choses-là. Et on devrait tous s’élever les uns les autres plutôt que de se rabaisser, se juger. Et c’est ce que je dis, moi, avec les Poulettes. On a un groupe Facebook. Quand tu rentres dans le groupe. La première loi, c’est tu ne juges pas. La deuxième, tu es là pour t’entraider et t’élever les unes les autres. Et chacun, ses choix, chacun ses goûts. Peu importe, en fait, ça ne nous regarde pas tant que ça te rend heureux.

VIOLETTE : Vous représentez une partie de la mode Metal. Comment pourriez-vous définir les contours de cette culture, de cette mode ? Peut-elle se porter au quotidien ? Comment les pensez-vous pour que le Metalleux moyen les porte au quotidien ?

Anne Andréa : La culture métal, elle est tellement multiple ! Elle s’est tellement ouverte et en vrai je trouve ça cool, parce qu’aujourd’hui il n’y a pas qu’un seul type de métal, il y a plein de branches de Metal. Les mélanges c’est l’évolution, il n’y a pas de porte à fermer. Quand je vois du Brutal Pop, quand je vois de l’Electrométal, du Pagan, au contraire c’est la richesse en fait les mélanges. Donc allons-y, il n’y a pas de limites. T’aimes cette musique, c’est ça qui t’anime. Tu as envie de mettre des paillettes, écouter du métal, mets des paillettes et écoutes du métal. Et puis si tu as envie de venir en slip ou à bien nounours, on s’en fout. Et oui, il y a des codes qui ont commencé avec les premiers qui ont mis le métal en lumière comme des Ozzie Osbourn et autres. Mais forcément ces codes-là, ils les ont mis, on a pu les voir à l’exposition de la Philharmonie de Paris. Et en fait, quand tu regardes les premiers Metaleux, ils avaient des jaquettes en cuir à frange, on aurait dit des hippies. Donc ça a évolué, ça a évolué avec le côté horreur, le death et toutes les musiques ont apporté leurs petites touches, le style. Quand tu regardes la fusion, le mélange entre le rap et le hardcore. Chaque petit morceau a apporté des pierres et son style, et moi je suis styliste de formation. Et les mélanges et l’évolution des genres, c’est ce qui est le plus intéressant. Donc allons-y, mélangeons tous les clous, le cuir, les franges, les paillettes. Allons-y, gaiement.

DORIAN : Il se dit beaucoup que les Metalleux sont un public qui achète beaucoup de goodies, d’albums et investit beaucoup dans son univers. Est-ce quelque chose que vous constatez ? Les Poulettes suivent-elles les habitudes des Barbus ?

Anne Andréa : Je pense que le public de Metalleux effectivement est collectionneur, mais je pense surtout qu’il soutient avant tout. C’est-à-dire que quand il aime quelque chose, il le soutient. On est sous le Metal Market, on n’est que des indépendants, des gens passionnés et on propose des choses dans notre univers. Tu adhères à l’univers où tu n’y adhères pas. Mais je pense qu’à partir du moment où tu y adhères, t’as envie de soutenir avant tout. Donc voilà, ça te plaît et tu vas revenir parce que ça te plaît encore, mais aussi parce que tu soutiens. Et je crois que c’est ça, notre communauté, il y a du soutien, de l’entraide, et on aime ce qu’on propose. Voilà, après, on adhère ou on n’adhère pas encore une fois à chaque univers proposé sur chaque stand, mais ce ne sont que des gens qui avancent avec passion. Et moi, j’aime beaucoup quand j’expose présenter mes voisins, parce que quand il y a quelque chose qui me plaît, j’ai envie d’en parler. Et on a... Tu vois, sous le Market, il n’y a pas de concurrence. C’est chacun à son univers et on partage, on est côte à côte et voilà, c’est complémentaire en fait, comme tous les styles de Metal différents.

DORIAN : L’univers Metal manie souvent l’ironie, détourne les codes. L’humour, noir si possible, s’affiche sur de nombreux vêtements. La provocation, l’affichage de ses différences servent à réunir et à fédérer une communauté. Comment maniez-vous cet humour et ces détournements de codes dans votre design ?

Anne Andréa : En fait, à partir du moment où tu ne te prends pas au sérieux et que tu as un peu d’humour, tout est bon. Tout est bon à prendre et tout est bon à oser. Et puis après, tu vois, les réactions des gens en face, mais ça marche. Ça marche toujours, les détournements et l’humour, parce que dans ce monde de merde, on a besoin de se marrer et on a besoin de dire Fuck à la société, à ce qu’elle est à l’extérieur, et on n’est pas d’accord avec ça. Donc oui c’est un moyen de révolte en fait.

AWEN : Plus globalement, pourriez-vous définir ce qu’est « l’esprit vestimentaire Metal » ? Ce qui fait que quand on croise une personne portant des vêtements Poulettes Sisters, on sait immédiatement que l’on a à faire à une Metalleuse ?

Anne Andréa : Alors, je n’ai pas que des clientes Metalleuse, mais parce que déjà, je n’ai pas forcément des designs qui pourraient, je ne sais pas, parler à quelqu’un qui écoute du Death Metal ou du Hardcore, par exemple. Parce que moi, je ne viens pas de là, je viens de la scène Punk Rock, je suis tombée dans le Metal, le Nu Metal, le Trash Metal, le Speed Metal, j’aime bien la fusion, il y a beaucoup de choses que j’aime. Et c’est justement cette richesse, mais en fait, c’est surtout des idées que je partage sur mes t-shirts. Et donc, en fait, tu peux être un peu Rock’n’roll et rebelle, avoir envie de t’affirmer en tant que femme et te retrouver aussi dans ma collection. Donc je n’ai pas que des Metalleuses qui suivent Poulettes Sisters, clairement. J’ai aussi juste des femmes qui ont besoin de reprendre un peu de confiance en elles et d’assumer qui elles sont. Et par le biais des messages des t-shirts, il y a de ça aussi. C’est reprendre qui tu es et assume qui tu es. Et puis Fuck off, en fait, si tu n’es pas d’accord avec qui je suis, simplement.

VIOLETTE : Que représente un stand au Merch du HELLFEST pour une marque comme la vôtre ?

Anne Andréa : Qu’est-ce que représente un stand au Hellfest pour une marque comme la mienne ? Eh ben, l’opportunité de rencontrer beaucoup de gens, en fait. Parce que c’est l’endroit qui rassemble le maximum de festivaliers dans un style et dans un univers commun, malgré les différentes branches. Et c’est une visibilité et un moyen de dire au monde qu’on existe. Parce que les réseaux, c’est assez cool, mais tout le monde n’y est pas. Parce que les petits festivals, c’est génial, mais c’est forcément un peu moins de monde. Et que le Hellfest, aujourd’hui, en France, c’est là où on croise le plus de publics susceptibles d’être intéressés, donc potentiellement de pouvoir avoir une porte sur la com, quoi, simplement.

DORIAN : Le HELLFEST consacre une grosse partie de son site aux exposants. Livres, disques, sculptures, tatoueurs, distilleries, vêtements bien sûr, on trouve de tout au HELLFEST. Idem au MOTOCULTOR. C’est une pratique qui semble propre au Metal. Qu’est-ce qui différencie cet écosystème des autres genres musicaux ?

Anne Andréa : Alors là, c’est une bonne question. Je ne sais pas. Je ne sais pas du tout. Pourquoi est-ce qu’ils ne font pas ça ailleurs ? En même temps, personnellement, je ne vais pas sur d’autres types de festivals, alors je ne pourrais pas comparer. Est-ce que ça n’existe pas dans l’électro ? J’en ai aucune idée. Franchement, je n’en ai aucune idée. Je ne peux pas te dire.

KELENN : Merci de nous avoir accordé de votre temps. Et pour toutes les personnes intéressées, les liens vers les Poulettes seront disponibles dans l’article !

Anne Andréa : Merci d’avoir pris ce moment pour me rencontrer et discuter avec vous. C’est trop chouette, et ravie de voir que la Next Generation s’intéresse de près à ce milieu !

Voici la version audio de l’interview :

HELLFEST 2025 - rencontres autour de l’écosystème du Metal
16min57s

Et pour retrouver les poulettes, c’est ici :
https://poulettes-sisters.fr/