Musique

Chronique de concert - Les Femmes s’en Mêlent

Et tant mieux !

Entre nous, j’ai environ en tout et pour tout zéro connaissances en électro, donc ne vous attendez pas un compte-rendu expert, exhaustif et fouillé, voire une dissertation sur les différents et nombreux courants des musiques électroniques. Et d’ailleurs, ça m’allait bien de pas voir sur l’affiche le nom d’un courant qui m’est totalement inconnu, type chill UK bass techno minimal acid house.

Samedi 9 avril 2022, c’était le deuxième rendez-vous Sauve Qui Peut proposé par Astropolis et la Carène, intitulé Les Femmes s’en Mêlent. Et ça, ça me parle bien plus, j’avoue.

On est arrivées bien au-delà du quart d’heure de politesse avec Nola, on a donc assisté seulement à la fin du premier set proposé par Enerzion Mad Processor, dans le hall de la Carène. Une bière à la main, le sourire aux lèvres et la tête qui hoche en rythme, tout était réuni pour se mettre dans l’ambiance ! On est encore au moment où les gens arrivent, papotent, se retrouvent, commencent à se remuer tout doucement, mais sûrement !
Juste après, c’est Dju:n qui prenait place derrière les platines pour un premier set, toujours dans le hall de la Carène ! Elle s’éclatait à mixer, ça se voyait et c’était particulièrement communicatif ! Dju:n pouvait se vanter d’avoir son fan-club au rendez-vous, ceux qui sont sûrement là depuis ses touts premiers sets. On l’avait reçu il y a 3 semaines de ça dans un Stud’ Radio, où elle nous racontait qu’après tant d’années à assister au festival Astropolis ça lui paraissait irréel de faire aujourd’hui partie de la programmation. À la Carène, il commençait à y avoir du monde dans le hall, y’avait vraiment une chouette ambiance, pas encore à son comble, mais pas loin ! (mis à part un bon gros relou, on se demande bien ce qu’il faisait là)

Ensuite, on a migré vers le Club pour écouter Louisahhh Live Band : Nola l’avait déjà vu plusieurs fois en boîte à Paris, mais elle était seule et ne chantait pas, contrairement à ce soir (pour notre plus grand plaisir évidemment) Pour de plus amples informations sur ces 2 versions de Louisahhh, j’ai interrogé ma compère Nola : « Mixer seule derrière une platine et chanter accompagnée de musiciens, c’était différent, forcément, là tu la vois bouger sur scène. Après, derrière les platines, elle était pas statique, elle interagissait quand même beaucoup avec le public, mais dans les 2 cas, elle a la même énergie. »
Le set-up de la scène était sacrément stylé, Louisahhh était entourée de néons blancs verticaux, qui formaient comme une cage autour d’elle.

Pour finir la soirée en beauté, on retournait dans le hall de la Carène pour écouter le deuxième set de Dju:n : l’électro, c’est pas trop ma scène, donc je saurais pas dire s’il était très différent du premier, mais ce qui est certain c’est qu’il était tout aussi cool et que la foule pétait toujours la forme, , même si un peu moins nombreuse puisque les gens commençaient tout doucement à quitter le navire et que la fin des festivités approchait !
Finalement l’électro, c’est un peu comme la Bretagne : ça vous gagne !

En conclusion, les femmes ont bien fait de s’en mêler, puisqu’elles nous ont proposé une soirée de folie riche en liesse !

25/04/22
Vifla de son presque nom
Photos : Antoine Galloux