Musique

Chronique d’albUm : Giants of all sizes par Elbow

La classe anglaise.

Guy Garvey semble être d’accord avec l’homme le plus classe du monde sur le nouvel album de son groupe Elbow. Car en effet nous pourrions résumer son propos par le célèbre "monde de merde" de Georges Abitbol.

Le huitième album du combo mancunien est teinté de noirceur, de désabusement, de colère aussi. Il faut dire que les garçons ne sont pas nés de la dernière pluie, 22 ans d’existence pour le "coude" et ont vécu dernièrement des évènements difficiles avec notamment la perte d’amis proches.

Toujours aussi classieuse, la musique d’Elbow nous offre une respiration dans le brouhaha du quotidien tout en dénonçant les injustices et les dissensions, que ce soit le Brexit, l’incendie de la Grenfell Tower et plus généralement les dérives du monde actuel.

Album assez court (neuf titres), il n’atteint pas les sommets de certains albums précédents (Asleep in the back, The seldom seen kid ou encore Build a rocket boy) tant la barre était haute mais reste néanmoins un excellent album de musique pop, comme seuls les anglais savent faire.

A écouter d’urgence : "Dexter & sinister", "White noise white heat", "Empires"

Chronique proposée par Steven Floc’h de l’émission TRANS VINYL EXPRESS.

Titres :
 Dexter & sinister
 Seven veils
 Empires
 The delayed 3:15
 White noise white heat
 Doldrums
 My trouble
 On deronda road
 Weightless

Elbow