Gravé dans le marbre.
Le troisième album de Black Marble a beau reprendre les mêmes ingrédients que ces prédécesseurs, à savoir des synthés pop omniprésents et des mélodies aériennes, quelque chose a changé chez Chris Stewart.
A commencer par la voix. Autrefois noyée par la réverbe, elle se fait claire et plus distincte. L’atmosphère générale de l’album est plus légère que sur "A different arrangement" mais la mélancolie n’est jamais très loin. Serait-ce le soleil de Los Angeles qui a doucement réchauffé la synth wave de Black Marble ? Depuis son départ de la "Grande Pomme", l’homme à tout faire de ce projet broie moins du noir et se fait, de son propre aveu, plus philosophe quant aux vicissitudes de la vie.
Bigger than life sonne comme la bande-son idéale pour rêvasser dans les transports en commun, sur le chemin de la plage ou lors du footing du dimanche.
"Tout dans ce disque, de la pochette au titre, des thèmes évoqués aux sons utilisés, est ma réponse à cette époque" nous confie Stewart. Un disque bien encré dans son temps, où la nostalgie des synthés côtoie une pop très actuelle, dans le sillon d’un Future Islands, Nation of language ou Wild Nothing.
A écouter : "Shoulder", "One eye open", "Private show"
Chronique proposée par Steven Floc’h de l’émission TRANS VINYL EXPRESS.
Titres :
– Never tell
– One eye open
– Daily driver
– Feels
– The usual
– Grey eyeliner
– Bigger than life
– Private show
– Shoulder
– Hit show
– Call