Musique

Chronique de concert - Shi-Fu-Mi Festival

Les 18 et 19 novembre dernier, c’était la toute première édition du festival Shi-Fu-Mi, organisé par le collectif Aïta Productions. Rappelez-vous, Nola en parlait dans un C’est Vous Qui Le Dites la semaine passée avec Jean-Christophe Bocou, fondateur du festoche (lien de l’interview par ici : CVQLD -Shi-Fu-Mi). On nous promet du rock, de l’électro, du post-punk !

Nous, ça nous parle grave, donc on s’est immiscé au Vauban pour la première soirée de ce festival. Au programme, Skøpitone Siskø, No Money Kids et Nobody’s Cult. Sur trois groupes, j’en connaissais déjà un, je progresse.
Musicalement, ça montait crescendo, tout comme l’effervescence de la soirée. Chaque groupe était plus rock que le précédent.

La soirée a commencé en douceur avec le groupe brestois Skøpitone Siskø. J’ai une sympathie toute particulière pour eux, puisque ma toute première interview, c’était eux, au festival Grand Bain (bam auto-promo par ici Grand Bain 2021). Niveau musique, je savais exactement à quoi m’attendre. C’était très judicieux de les placer en opening, histoire de rallier le public petit à petit. Un des 4 membres, le bassiste, manquait à l’appel, mais il en faut plus pour déstabiliser des musiciens. Leur répertoire tantôt dodelinant, tantôt entraînant vivement la foule dans leur style si particulier, a su séduire l’audience.

© Carolyn Caro

Ensuite, les No Money Kids ont pris possession de la scène. Y’a des mecs qui ne font qu’un avec leur guitare : Félix fait partie de cette élite (d’ailleurs Nola l’a interviewé lui aussi par ici → bim le lien CVQLD - No Money Kids). La voix rock (et non pas rauque) et puissante du chanteur et guitariste Félix nous embarque dans l’univers rocKailleux des No Money Kids. Du son à faire s’envoler les casquettes (littéralement) ! En débattant sur leur style musical, Max affirmait que c’était du blues rock garage, avant d’ajouter "écris pas ça, j’aime pas les étiquettes". Mais bon, il m’a aussi dit que deux jeux de mots avec "rock" c’était peut-être trop.

© Carolyn Caro

On a terminé la soirée en beauté avec Nobody’s Cult. Enfin une représentante de la gente féminine ce soir ! Le groupe est mené par Lena Woods, qualifiée à raison d’ “envoûtante” par Guitare en Scène. Chanteuse au charisme inégalable, elle nous a surpris en enfilant, ce que je pensais au premier abord être un harnais de spéléologie, qui était en réalité un harnais pour sa harpe. Oui, vous avez bien lu ! Curieusement, l’instrument se mêle impeccablement au style post-punk du groupe, il offre un certain contraste, qui s’érige en marque de fabrique de Nobody’s Cult.

© Carolyn Caro

En bref, première édition réussie, une programmation au top et une ambiance électrique !

Vifla de son presque nom