Musique

Chronique d’albUm : Plum par Widowspeak

Péché mignon.

Cinquième album (déjà !) pour les New-yorkais de Widowspeak et le constat est simple, c’est toujours un plaisir de les retrouver.

Il y a ce petit quelque chose d’intemporel dans la musique de Molly Hamilton et Robert Earl Thomas. Puisant dans un registre vintage, le duo s’approprie le passé pour lui donner une seconde jeunesse et nous offre une folk teintée de dream pop et de jangle pop de grande classe, avec l’aide des musiciens Andy Weaver à la batterie, Michael Hess au piano et Sam Cohen à la basse et aux synthés.

Plum (Prune en anglais) est une véritable gourmandise pour vos oreilles : réconfortante comme la voix évanescente de Molly, juteuse comme les lignes de basse de Sam, sucrée comme les douces mélodies des neuf titres que composent cet album, produit par Sam Evian (Cass McCombs, Kazu Makino) et mixé par Ali Chant (PJ Harvey, Aldous Harding).

Faussement désinvolte, la nouvelle cuvée de Widowspeak, sous couvert d’une légèreté vaporeuse et immédiate, apaise et questionne nos perceptions, qu’elles soient sur le travail, l’écologie, le sens de la vie, l’amour, la mort. Paru à l’été 2020, Plum se dégustera pour sa part toute l’année, sans modération.

Chronique proposée par Steven Floc’h de l’émission TRANS VINYL EXPRESS.

Titres :
 Plum
 The good ones
 Money
 Breadwinner
 Even true love
 Amy
 Sure thing
 Jeanie
 Y2K