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TextUelle II, 24 Guillaume de Lorris et Jean de Meun, le roman de la rose

Bonjour à toutes bonjour à tous,

Je ne sais pas pour vous mais moi parfois
Je n’ai rien à dire
je n’en pense rien
je ne suis pas émue
Et j’aime bien ça...
ça me repose
Bien sûr les événements se bousculent au portillon
Et chacun y va de son laïus
Inflation d’événements
Inflation de commentaires
inflation de réactions
Notre-Dame brûle
Le clocher tombe
Euh... La flèche tombe
Ça pleurniche de partout
les promesses affluent
comme les gens sont généreux
Et moi
Rien.
Pas d’émotion
Pas de sentiment
Pas d’avis sur la question
Et moi
à la limite
La seule chose qui me meut
qui m’énerve légèrement
C’est qu’on en profite pour me mettre dans la tête
Cette chanson d’un chanteur canadien sur les cathédrales
Vous voyez
Ça y est
Vous avez l’air
Et la grosse voix
Et puis juste après les images de Disney...
Non je plaisante
ce qui me meut
en vrai
c’est l’Esmeralda
de Victor Hugo
Ça c’est du solide
ELLE ne risque pas de s’éffondrer
c’est pas comme la pierre, pas comme le plomb, pas comme le bois
c’est abstrait, c’est en moi, c’est en nous
alors voilà, pas de panique
les livres sont là
il n’y a qu’à les lire
et les apprendre
et se les raconter.
Alors aujourd’hui
puisque tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes
et comme c’est le printemps
je vous emmène au jardin.
Et vous lis un extrait du roman de la Rose
où tout l’amour courtois est enclos.
Un roman de Guillaume de Lorris et Jean de Meun écrit au XIIIe siècle