Max Ouanich est né en Algérie, de parents espagnols. Elevé à Oran, place hoche, lorsque Max Ouanich s’apprête à entrer en 4ème, il passe les concours de la Poste, de l’aviation et des Arpètes d’Oran, où il est reçu.
Entré donc aux Arpètes de l’arsenal d’Oran en 1955, Max Ouanich ressort trois ans plus tard en tant que tourneur sur métaux, métier qu’il n’exerce pourtant pas, propulsé directement préparateur de travaux.
L’indépendance Algérienne ratifiée en 1962, L’arsenal d’Oran fermera ses portes avant la prochaine décennie, et Max Ouanich, en tant que pieds noirs, doit partir en 1965. Pour rejoindre sa famille, déjà en France, ce sera l’arsenal de Brest.
Une seconde carrière commence alors pour Max Ouanich, contraint d’exercer à Brest son métier de tourneur sur métaux, qu’il n’avait pourtant jamais exercé depuis les Arpètes. Max Ouanich parviendra tout de même à force de travail, à revenir à son poste de préparateur de travaux.
Itinéraire d’un ouvrier entre deux arsenaux d’état.