Alimentation et consommation durable
Dès le début des années 1960, des alertes mondiales ont été données quant aux conséquences sur la santé et l’environnement de l’agriculture intensive et ses pesticides. En France, l’association Nature et Progrès a vu le jour en 1964, et créé le premier cahier des charges de l’agriculture biologique en 1972-1973.
Selon l’Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique
Environ 53 000 fermes étaient engagées en bio fin 2020 en France, soit 12% des fermes et 18% de l’emploi agricole. Environ 2,5 millions d’hectares étaient cultivés en bio soit entre 9 et 10% de la SAU française.
Les filières agricoles bio ne cessent de se développer en France. Le secteur a doublé en 5 ans.
En 2020, cela représente plus de 200 000 emplois dans les territoires. Toujours en 2020, le chiffre d’affaire du bio représente 13 Mds €, soit une croissance de + de 10% par rapport à 2019.
Dans le Finistère on compte plus de 1000 fermes biologiques, avec environ 32 000 hectares exploités en bio. Environ 15% des fermes du Finistère sont en bio, je ne suis pas trop sûr de ce chiffre.
Produire bio en Bretagne, indique que depuis 2016, deux tiers des nouvelles certifications bio résultent d’une conversion d’exploitation, alors qu’auparavant le développement de l’agriculture bio reposait essentiellement sur la création de nouvelles fermes.
Dans le même temps, la grande distribution étend son empire sur le commerce bio, sans souci de la terre, des gaz à effet de serre, ou des travailleurs qu’elle emploie, sans souci des valeurs humaines et sociales.
Environ 55% des achats bio se font dans la grande distribution et 28% dans les magasins bio spécialisés.
A l’opposé du modèle économique de la grande distribution, il y a des tous petits projets qui essayent de ré inventer notre façon de consommer.
En 2018, on comptait en France moins d’une trentaine de supermarchés coopératifs qui prônent un mode de consommation alternatif : on y est à la fois client, sociétaire et travailleur bénévole.
Ces projets essayent de faire du magasin un lieu de vie non standardisé et à taille humaine. Un lieu de vie qui soit aussi un relais d’interactions sociales, militantes et culturelles, pour que le client devienne, ou redevienne, un consomm’acteur soucieux de son impact sur le monde qui l’entoure. Et soucieux aussi de prendre du plaisir à manger. Parce que c’est quand même cool d’être gourmand.
Pour parler d’alimentation et de consommation durable à Brest, nous recevons :
– Marion PFIRSCH, Chargée de communication et de mobilisation citoyenne pour la maison de l’agriculture biologique.
La Maison de l’Agriculture Biologique du Finistère (MAB29) est une Association ayant pour objet le développement de l’Agriculture Biologique dans le Finistère.
– Guillaume, coopérateur de Ti Coop.
Ti Coop est un supermarché coopératif situé à Brest au 209 rue Jean Jaurès.
Chronique biodiversité en fin d’émission :
La chronique biodiversité est consacrée à l’étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris Linnaeus).
Vous pouvez partager vos observations de l’espèce en vous connectant sur la page web de Bretagne vivante dédiée à l’Enquête Faune.
La fiche espèce de l’étourneau sansonnet.
Bibliographie actualité : Les Mégabassines
Stoppons les méga-bassines pour partager et préserver l’eau.
Contre l’agro-industrie, écolos et paysans endommagent une mégabassine.
l’Association Générale des Producteurs de Maïs...
Bibliographie agriculture biologique :
L’irruption de la grande distribution dans le bio menace son éthique.
Les fournisseurs bio locaux de la restauration collective en Finistère.
La restauration scolaire à Brest.
1000 fermes bio en Finistère, dossier de presse.
L’agriculture biologique en Bretagne.
Sélection musicale :
GoGo Penguin, Murmuration paru en 2014 sur l’album v2.0.
Rendez-Vous, Double Zero paru en 2018 sur l’album Superior State.
Sacrifice de Daniele Patucchi paru sur le label BBE Music en 2018.