L’improvisation musicale en solo s’apparente à un exercice d’équilibriste, rester sur la corde, garder une cohérence et un cap, relier par un chemin attrayant et sensé le début à la fin de l’improvisation. Il n’est pas question de faire n’importe quoi, improvisation libre ne veut pas dire je peux faire n’importe quoi, on s’y perdrait, on y perdrait l’auditeur. L’improvisateur est un guide. Pour que le chemin soit beau il faut aussi qu’on ai envie de marcher de se laisser entrainer, de lâcher prise, de faire comme l’a dit Fred Frith "a step accross the border" un pas de l’autre coté de la frontière.
Frédéric Briet nous propose ici une expérience inédite avec sa contrebasse qu’il a équipée d’une sorte de résonateur, comme un ksink-ksink qu’on trouve sur certains djembés.
Le son est inhabituel et déroutant au premier abord puis rapidement envoutant si on s’y laisse prendre… laissez vous prendre !
C’était au Béaj le 9 janvier 2019.