Un photographe d’origine brestoise qui a une vision en noir et blanc, un père parti il y a longtemps et dont les souvenirs sont presque effacés, des corps nus retrouvés pendus dans la taiga, avec juste une inscription mystérieuse gravée dans leurs chairs comme indice, plusieurs villes et pays, de la Bretagne française à la Russie glaciale, en passant par l’Allemagne ou la Finlande...
A priori, séparés, ces éléments n’ont rien à faire en commun, mais en réalité, quand on les assemble, ils forment Exil pour l’enfer, le dernier polar de l’écrivain - brestois d’origine lui aussi - Gwenael Le Guellec. Un nom qui vous est peut-être familier car il a écrit un premier livre, Armorican Psycho, qui a reçu le prix du suspense psychologique 2019, prix présidé par Bernard Minier lui même. On accueille donc Gwenael Le Guellec pour parler de son tout nouveau roman, sorti le 7 janvier dernier.